EpyMag > Actualités Valeurs > Les coutumes d'enterrement selon les cultures

Les coutumes d’enterrement selon les cultures

SOMMAIRE

● L’enterrement joyeux au Mexique

● L’enterrement en Afrique Subsaharienne

● L’enterrement chez les Inuits

● L’enterrement en Indonésie 

● L’enterrement en Écosse

La diversité des cultures de notre monde nous offre différents rites pour les moments de vie, mais aussi pour le moment où nous quittons cette terre. Découvrons ensemble les différentes coutumes d’enterrement selon les pays pour porter un autre regard sur la mort.

⌛ Temps de lecture de l'article, 5 minutes.

L'enterrement joyeux au Mexique

Vous le savez peut-être, la mort est un des symboles emblématiques du Mexique. Et pour cause : là-bas, ça se fête ! Trois jours festifs sont dédiés aux défunts du pays, c’est le Todos Santos. 

Mais avant les jours dédiés aux festivités, il y a un rituel lors du décès. Une veillée est organisée le jour de la mort, ce sont les proches qui y assistent. C’est directement le lendemain que les funérailles ont lieu. Des effets personnels sont souvent déposés dans le cercueil, et le lieu de cérémonie est décoré de fleurs. Beaucoup se font enterrer sur leur terre natale, car ils ont la croyance que certains jours les défunts reviennent marcher parmi nous. 

Puis du 31 octobre au 2 novembre, les mexicains nettoient et ornent de fleurs les cimetières. Les familles se réunissent pour partager un repas près des tombes, danser, chanter…  et bien plus encore !

L’enterrement en Afrique Subsaharienne

Quand la mort survient dans une famille, les proches, les amis, les voisins et la communauté entière viennent au plus vite sur place afin de montrer leur soutien. Les personnes présentent partagent les souvenirs à propos du défunt, se rappellent des bonnes actions et de la bonté de celui-ci : c’est un hommage

Le deuil dure plusieurs jours. Si la famille est chrétienne, des messes à l’église sont organisées plusieurs jours d’affilée, en guise de soutien, jusqu’aux funérailles où le corps sera mis sous terre. Si la famille est musulmane, l’enterrement a idéalement lieu le jour du décès. Le corps est lavé à l’eau tiède puis enveloppé dans un drap. La cérémonie est accompagnée de prières. 

En Afrique Subsaharienne, des centaines de personnes participent aux enterrements. Pour eux, plus il y a de monde à la cérémonie et de visites en période de deuil, plus l’honneur de la famille mais aussi du défunt jaillit.

Quel que soit votre choix, vos proches peuvent se charger du transport de votre urne.

Si votre famille n’a pas encore pris de décision concernant vos cendres, votre urne peut être
conservée au crématorium jusqu’à 1 an. Ce délai permet à votre entourage de prendre la décision du devenir de vos cendres.
À l'issue de ce délai et si personne de votre famille ne s’est manifesté, vos cendres seront alors
dispersées dans l’espace dédié du cimetière de votre commune (dans le jardin du souvenir par exemple) ou dans le site cinéraire le plus proche.

L’enterrement chez les Inuits

Les Inuits sont un peuple qui vit dans la région arctique, entouré de glace et de neige. Ils ont une coutume pour accompagner la fin de vie des membres de leur communauté. Lorsqu’une personne décède, la famille purifie le lieu : ils croient que l’esprit ne meurt jamais.

Il faut savoir que les Inuits ne meurent pas seulement de vieillesse ou de maladie. En effet, il existe un “suicide institutionnel” qui consiste à se laisser mourir en exterieur pour faciliter la vie du groupe : c’est une manière pour eux de réguler la population. Chacun a un rôle au sein de la tribu. Les hommes chassent la nourriture et les femmes travaillent les peaux de bêtes. Ce sont donc ceux qui ne sont plus capables d'exécuter leur tache qui procèdent à ce suicide. 

Leur climat permet de conserver les corps au frais. Les inuits enveloppent les corps d’une peau de phoque, dans laquelle sont placés des objets jugés utiles pour l’arrivée du défunt dans l’autre monde.

L’enterrement en Indonésie

En Indonésie, chez les Toraja, la cérémonie de funérailles officielle peut avoir lieu longtemps après le décès de la personne. Tant que l’enterrement n’a pas lieu, le défunt est considéré comme “malade” et non décédé. 

La caractéristique de ces enterrements est que les tombes sont creusées dans les falaises, avec des balcons permettant d’y poser des poupées à l’image des morts. Seuls les nobles ont droit à cette effigie. On retrouve dans ces falaises plusieurs caveaux qui contiennent les membres d’une même famille. Lors de l’enterrement, les corps sont ensevelis dans des draps ornés d’or.

L’enterrement en Écosse

Il y a quelques temps, lors de la veillée avant l’enterrement, le corps était étendu, couvert d’un drap blanc du cou jusqu’aux pieds. Parfois, un plat en bois était déposé sur le corps du défunt, où du sel et de la terre y étaient déposés, le sel représentant l'âme immortelle et incorruptible et la terre symbolisant le corps qui tombe en poussière. 

Souvent, la pièce où se trouvait le corps était entourée de soldats pour éviter que des animaux passent devant le corps, ce qui était synonyme de mauvais présage

Pense-bête
Ce qu'il faut retenir : 
●   Au Mexique, c'est 3 jours de festivités qui sont dédiés au défunt.
●   En Afrique Subsaharienne, des centaines de personnes peuvent se déplacer pour rendre hommage au défunt. Et plus il y a de monde, plus l'honneur du défunt jaillit.
●   Chez les Inuits, la famille accompagne la personne mourante : ils croient que l'esprit ne meurt jamais et se charge de purifier l'habitation de la personne décédée.
●   En Indonésie, un défunt n'est pas considéré comme décédé tant qu'il n'est pas enterré : il est considéré comme malade. 
●   En Écosse, des soldats entourés le corps 
pour éviter que des animaux passent devant celui-ci, ce qui était synonyme de mauvais présage.