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Comment se passe le don d’organes après la mort en France ?

SOMMAIRE

● Nous sommes tous donneurs

Les étapes du don d’organes

L’après

Le don d’organes et de tissus permet de sauver des milliers de vies chaque année. Un geste altruiste pour certains, un refus pour d’autres, le principal est de faire connaître votre choix. Donneur ou non, nous vous expliquons les démarches.

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Nous sommes tous donneurs d’organes

Depuis le 1er janvier 2017, un décret stipule que nous sommes tous présumés donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé le refus de notre vivant d’être prélevé. 

Si vous ne souhaitez pas être donneur, vous devez en faire l’écrit sur le
Registre National du Refus ou au minimum faire connaître votre décision à vos proches.

Dans les cas où vous ne souhaitez pas faire don de certains organes ou tissus précis, le Registre National du Refus permet également d’avertir l’équipe médicale lors du prélèvement.

Être donneur d'organes

Le saviez-vous ?
La loi concernant le don d’organes et tissus date en réalité de 1976, mais a été simplifiée en 2017.

Les étapes du don d’organes

Le don d’organes doit être réalisé dans des délais très court : au maximum 24h après le décès de la personne. 

1 - S’assurer que la personne est bien en état de mort cérébrale

Il est important de savoir qu’en France, le don d’organes et tissus est réalisé sur environ 1% des décès. En effet, le don d’organe ne peut se faire que sur les personnes en état de mort cérébrale, aussi appelé encéphalique. 

La mort cérébrale signifie que le cerveau ne fonctionne plus, est détruit, mais que les autres organes vitaux (comme le cœur) sont toujours en fonction, grâce aux techniques de réanimation.

Une fois que la personne est constatée en mort encéphalique, les équipes médicales sont en capacité de maintenir les fonctions vitales durant quelques heures, afin d’effectuer le prélèvement.


2 - Vérifier que la personne ne s'est pas opposée au don

Avant de commencer un prélèvement, l’équipe médicale doit s’assurer que le défunt n’est pas inscrit sur le Registre National du Refus.

Si la personne est inscrite, la procédure s’arrête ici. Dans le cas contraire, l’équipe médicale doit obligatoirement consulter les proches ou la personne de confiance avant le prélèvement. Pourquoi ? Pour s’assurer que la personne ne s’est pas opposée au don de manière orale.

Il est également important de savoir que le don d’organes est un acte gratuit et anonyme. En effet, le nom du donneur ne sera jamais transmis au receveur et inversement. 



J'informe ma famille ou ma personne de confiance

Et si j'informais mes proches de mes souhaits lors de mon départ ?

3 - Prélever les organes

Une fois que l’équipe médicale s’est assurée que le défunt était en accord avec le don d’organes et tissus, les prélèvements peuvent commencer. 

Mais quels organes et tissus peuvent être donnés ? Les poumons, les reins, le pancréas, le foie ou encore le cœur peuvent trouver une personne en attente de greffe. Concernant les tissus, les chirurgiens sont en capacité de prélever la cornée, les os comme les osselets de l’ouïe, les vaisseaux sanguins, les appareils ligamentaires, les valves cardiaques ou encore l’épiderme. (Dans le cas d’un prélèvement d’épiderme, les chirurgiens choisissent des zones comme le dos ou l’arrière des cuisses.)


L'après

Une fois que les organes sont prélevés, l’équipe médicale en charge de l’opération se charge de refermer le corps du défunt, comme toute opération chirurgicale classique. 

Lorsque la procédure est terminée, le corps est remis à la famille et proches du défunt afin de lui organiser les obsèques prévues. 



Pense-bête
Ce qu'il faut retenir : 
●  
Depuis 2017, toute personne en état de mort cérébrale est considérée comme donneuse d’organes et de tissus
●   Le prélèvement d’organes doit se faire dans les 24h suivant la mort cérébrale de la personne.
●   Une fois le prélèvement fait, le corps du défunt est remis à la famille. 
●   Si vous ne souhaitez pas donner vos organes et tissus